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Recherches croisées franco-genevoises – Partie II

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Ce sujet (Recherches franco-genevoises croisées) est divisé en plusieurs parties : 4 articles sont consacrés à la contextualisation, traitant chacun d’une période-clé de l’histoire locale. On trouvera néanmoins à la fin de l’article, une rapide évocation des sources généalogiques relatives à la période donnée. Le dernier article (partie V) est un récapitulatif -sous forme de tableau- des différentes sources pouvant être utiles dans le cadre de recherches croisées Savoie/Canton de Genève. L’occupation bernoise et les bailliages de Gex, Ternier-Gaillard et Thonon (1536-1567)

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Recherches croisées franco-genevoises – Partie I

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Ce sujet (recherches franco-genevoises croisées) est divisé en plusieurs parties : 4 articles sont consacrés à la contextualisation, traitant chacun d’une période-clé de l’histoire locale. On trouvera néanmoins à la fin de l’article, une rapide évocation des sources généalogiques relatives à la période donnée. Le dernier article (partie V) est un récapitulatif -sous forme de tableau- des différentes sources pouvant être utiles dans le cadre de recherches croisées Savoie/Canton de Genève. Diocèse de Genève et châtellenies de Savoie (XIe-XVe s.)

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Recherches croisées franco-genevoises : introduction

Dans le cadre de ma formation à l’Université de Nîmes (D.U. Généalogie et Histoire des familles à distance – année 2019-2020), j’ai choisi d’étudier une des lignées de la branche maternelle de mon conjoint. La particularité du couple auquel je me suis intéressée est qu’il était franco-suisse (selon les critères géographiques contemporains). Mais historiquement les ascendants du couple faisaient partie d’un même territoire : le Royaume de Piémont-Sardaigne. Les résultats de mes recherches sont réunis dans le mémoire Jean Pierre Greffier et Nicolarde Falquet : sentiers de la vie quotidienne en zone frontalière. J’ai souhaité prendre la frontière comme fil rouge car je voulais essayer de comprendre comment chaque génération avait composé avec cette réalité territoriale très prégnante.

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Un être tortillard se planque et toute la branche est dévoyée

On l’a assez dit : il ne faut pas faire de la généalogie dans l’espoir de trouver des ancêtres nobles au risque d’être déçu. Il est en effet plus probable d’avoir dans son ascendance des agriculteurs ou des domestiques que des seigneurs ou des notaires. De là, on pourrait penser que nos ancêtres étaient statiques, tout attachés qu’ils étaient à la terre qui les nourrissait et se transmettait de père en fils. C’est sans compter sur les évènements de la GRANDE HISTOIRE qui comme on le sait a singulièrement infléchi, pour ne pas dire busqué à l’image des branches de l’hêtre tortillard,  le cours de l’existence de nos ancêtres. Ainsi, pour la lignée MAITRE historiquement campée dans le village des irréductibles jurassiens de Brainans et où l’on est cultivateur de père en fils et jusqu’aux bouts des ongles incarnés, rien ne laissait penser qu’on aborderait des contrées lointaines, si ce n’est,  pour quelque aventurier, la perspective d’une échappée à une dizaine de kilomètres de là en vue de trouver casserole à son pied ou chaussure à son couvercle…  Et pourtant…

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L’émigration costarmoricaine

On a parlé de la jeune Jeanne GICQUEL, partie à 17 ans de son petit village de Côtes d’Armor pour « se placer » dans une famille du Nord comme gouvernante. Elle n’est pas un cas isolé, loin s'en faut ! A partir des années 1860, les bretons se sont mis à émigrer en masse. En cause : la chute de l’industrie textile, la surpopulation et une misère extrême. Il n’y a alors plus assez de terres à cultiver.

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Jeanne : du moulin de Cohorno à la vie de château…

Elle a exactement 16 ans, 10 mois et 7 jours ; et ce 2 novembre 1911, elle quitte déjà son village, sa famille, ses amis, pour sauter dans l’inconnu. Le poète dit qu’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans, et sans doute ne l’est-elle pas non plus ayant eu la chance de vivre une enfance heureuse au moulin de Cohorno, à Plémy, dans les Côtes d'Armor, avec un papa meunier qui prenait le temps de faire réciter les leçons et de jouer avec ses enfants. C’est une fille vive, espiègle et douée pour les études. Elle a obtenu son certificat d’études, ce qui était rare pour une fille, et elle était toujours classée deuxième aux examens du canton… "Comme Poulidor", dira t’-elle. Mais c’est aussi une jeune fille rêveuse. Chargée de mener les bêtes au champ et ne sachant que faire de ses mains attacha la queue de 2 vaches ensemble. Elle ne se rendit compte de sa bévue qu'au moment où le troupeau commença à s'éparpiller...

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