Il est des cailloux qui minutieusement disposés sur le chemin aident à retrouver des paysages familiers, voire même une maison, comme dans le petit Poucet.
Il en est d’autres qui joliment empilés au détour d’une sente indiquent le chemin à suivre ou marquent le sommet, tant attendu.
Il en est aussi qui tombent du ciel. Nés poussières, se transformant en étoile filante, ils traversent l’atmosphère pour se perdre souvent dans le désert, rarement dans notre jardin.
Les cailloux que je veux évoquer dans cette rubrique sont de ceux, plus terre à terre, qui s’invitent dans les chaussures… vous savez : ce genre de caillou anodin, très discret, qui n’empêche pas d’avancer, mais qui est là, qui vous embête, qui vous titille… auquel vous pensez régulièrement, même –et surtout !- à l’arrêt. Et dont vous avez essayé de vous débarrasser 100 fois… en vain…
Géologiquement parlant, ce sont des cailloux sans importance… Mais d’un point de vue généalogique, ils justifient à eux seuls l’énergie qu’on peut fournir, voire même l’excitation qu’on ressentir dans un travail de recherche. Même si… il n’y a pas à dire : ils sont vraiment, vraiment très agaçants ces petits cailloux qui jalonnent le parcours de tout généalogiste et freinent sa progression…
Voici une liste non exhaustive (et appelée à s’enrichir au fil du temps) de mes cailloux :
- ne pas pouvoir trouver l’identité du père et/ou de la mère d’un ascendant
- perdre toute trace d’un individu dans le village où lui et ses frères et soeurs sont pourtant tous nés
- ne pas arriver à positionner un évènement de la vie d’un ancêtre dans un contexte historique précis
- ne pas comprendre certains éléments présents dans des actes d’état-civil ou actes notariés
Dans cette rubrique, je m’attacherai à présenter les énigmes à résoudre (cailloux dans la chaussure) et résolues (cailloux enlevés) .